Textes en écriture inclusive

Rendre les femmes visibles

dans la langue française

J’écris vos textes de manière inclusive, c’est-à-dire sans discriminations de genre, afin de redonner leur place aux femmes dans la langue française


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Faire exister les femmes dans une langue où les mots n’existent pas pour les nommer : tel est le but de l’écriture inclusive

L’écriture inclusive, c’est quoi ?

L’écriture inclusive est un ensemble de pratiques rédactionnelles visant à retirer toute discrimination de genre dans la langue française. Il s’agit par exemple de féminiser les noms de métier ou d’utiliser des termes englobant les hommes et les femmes lorsque l’on généralise une population. Elle met en lumière la façon dont certaines règles de grammaire invisibilisent les femmes dans notre langage.

Bien que récente, cette écriture commence à se standardiser, grâce à la publication de guides comme le Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe, du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes ou le Manuel d’écriture inclusive, de l’agence Mots-Clés.

Pourquoi écrire des textes en écriture inclusive ?

Le but de l’écriture inclusive est de rendre les femmes visibles dans la langue française, en bannissant par exemple la règle du masculin générique (« les Hommes », « les dirigeants », etc.) ou celle du « masculin l’emporte sur le féminin« .

Loin d’être anodines, ces conventions ont en effet été édictées au XVIIe et XVIIIe au motif que le « le masculin est plus noble que le féminin« . C’est en tout cas ce qu’affirmait le prêtre jésuite et grammairien Dominique Bouhours en 1675. Nicolas Beauzée, autre grammairien membre de l’Académie française, écrira même en 1767 : « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle. »

Pendant longtemps, j’ai appliqué religieusement ces règles (j’ai été correctrice dans un journal), sans me demander d’où elles venaient. Sans me douter que ma propre langue était truffée de règles sexistes. Et moi qui pensais naïvement que cette histoire de masculin neutre existait seulement pour simplifier la langue !

Je ne m’étais jamais interrogée sur l’impact inconscient qu’une telle convention pouvait engendrer dans une société qui privilégiait déjà bien assez les hommes.

Et puis un jour, je tombe par hasard sur une vidéo de Noémie de Lattre, parlant des stéréotypes de genre véhiculés par la langue française.

Cette vidéo a été un choc pour moi. D’ailleurs, je vous conseille vivement de la regarder si ce n’est pas déjà fait !  

 

Dans mon esprit, quelque chose s’est réveillé. Comment n’avais-je jamais pu tilter avant ? Étais-je à ce point conditionnée à appartenir au « deuxième sexe » que j’en avais perdu tout esprit critique ?

Ce jour-là, j’ai compris que je faisais partie d’un monde où les hommes dominaient les femmes non seulement dans la rue, dans les transports, au travail, sur les fiches de paie… mais aussi dans la langue française. Tout cela faisait partie d’un même système.

Et bien que les femmes aient acquis des droits depuis le XVIIe siècle, force est de constater que notre langue est restée figée à des années-lumière de ces évolutions.

Dans mes formations en presse écrite et en rédaction web, je n’ai jamais entendu parler d’écriture inclusive. Ce n’est d’ailleurs pas un sujet dont on parle beaucoup dans la profession. Pourtant, ce sont nous, rédacteurs et rédactrices, qui nourrissons le web, chaque jour, de textes optimisés, écrits pour être lus par un maximum de personnes.

Il est donc de notre responsabilité d’écrire de manière non discriminante.

C’est pour cette raison que j’ai décidé de comprendre l’écriture inclusive à mes services de rédaction web. Même si celle-ci n’est pas -encore- inscrite dans le Bescherelle, ou validée par l’Académie française.

N’attendons pas que les Immortels décident comment nous devons écrire, et qui nous devons être. Octroyons-nous ce droit et rendons leur place aux femmes. Dans la langue, dans les esprits et dans la société.

« C’est avec les mots
qu’on pense, et c’est avec
les pensées qu’on crée
le monde dans lequel on vit »
Noémie de lattre

6 manières d’écrire un texte en écriture inclusive

✨Féminiser les noms de métier. Ou, comme Noémie de Lattre le souligne si bien, les « démasculiniser ». Par exemple : autrice, pompière, chirurgienne, etc.

✨Utiliser des termes génériques englobant les hommes et les femmes. Cela passe par des mots épicènes, c’est-à-dire pouvant se référer aux hommes comme aux femmes, comme par exemple  « l’équipe dirigeante » plutôt que « les dirigeants ». Ou le fait de nommer distinctement les hommes et les femmes : « les dirigeantes et les dirigeants » (en utilisant l’ordre alphabétique si on veut vraiment aller au bout du raisonnement !)

✨Se servir du point médian. Le point médian est une abréviation symbolisée par un point milieu permettant d’englober le féminin dans un mot. Par exemple : « Les client·es ».

✨Utiliser la règle de proximité. Par exemple : « Les hommes et les femmes sont allées« , « Les femmes et les hommes sont allés« . Ainsi, ce n’est pas le genre qui est privilégié dans l’accord du verbe, mais le dernier mot positionné avant le verbe.

✨Utiliser la règle de majorité. Par exemple : « Trois femmes et un homme sont allées« , « Trois hommes et une femme sont allés« . Ici encore, ce n’est pas le genre qui est privilégié de manière arbitraire, mais la supériorité numérique.

✨Utiliser des néologismes neutres. Un néologisme est la création de nouveaux mots. Ici, il s’agit de mots regroupant le genre féminin et masculin, comme « iel », « celleux », etc. En plus d’inclure les femmes, ces termes permettent aussi de prendre en compte les personnes non-binaires, c’est-à-dire qui ne s’identifient pas strictement à un genre.

Politique d'écriture inclusive Elodie Souslikoff

Ma politique d’écriture inclusive

Dans le cadre de mon activité de rédaction web, je vous propose des textes en écriture inclusive. Pour vous donner une idée, mon site Internet a été entièrement écrit de manière inclusive, en se basant sur un ensemble de règles que j’ai décidé d’appliquer.

Afin de garantir des contenus agréables à lire et bien référencés, j’ai en effet créé ma propre politique de rédaction inclusive :

➰ Je féminise les noms de métier lorsque cela est nécessaire en me référant au Guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, titres, grades et fonctions

➰ Je bannis le masculin générique autant que possible en privilégiant des termes épicènes (« le corps enseignant » plutôt que « les enseignants » par exemple) ou l’exhaustivité (« les clientes et les clients » plutôt que « les clients »)

➰ J’utilise le point médian de manière raisonnée. Je respecte en effet la convention proposée par le Manuel d’écriture inclusive de l’agence Mots-Clés. Ce dernier préconise l’utilisation du point médian uniquement pour les mots dont le masculin et le féminin ne varient que d’une ou deux lettres. Le but est de garder une lecture agréable du texte. Par exemple, j’écris « des client·es », mais j’évite « agriculteur·ices ».

➰ J’utilise le point médian ·  et non le point classique ou des parenthèses, afin de différencier ce signe des autres signes de ponctuation déjà existants.

➰ Je n’utilise pas le point médian dans les titres lorsque cela peut pénaliser le référencement d’un texte.

➰ J’utilise les règles de proximité et de majorité. Ainsi, j’écris « deux femmes et un homme sont contentes » (règle de majorité) ou encore « les hommes et les femmes sont allées » (règle de proximité).

➰ J’utilise les néologismes uniquement sur demande, cette pratique restant encore peu démocratisée.

Services de réécriture de textes
en écriture inclusive

 

Vous souhaitez réécrire les textes de votre site Internet, e-book, mémoire, lettre de motivation ou tout autre contenu, en écriture inclusive ? Je vous propose un service de relecture et de réécriture inclusive, visant à vous fournir des textes écrits respectant ma politique d’écriture non discriminante citée ci-dessus.

Coût du service : 0,05€/mot.

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